Plusieurs étapes sont nécessaires avant de migrer dans le cloud. La compréhension et la définition de la gouvernance en fait partie, et peut être considérée comme l’étape la plus importante. Ce n’est pas un hasard. C’est grâce à elle que l’on peut notamment maîtriser les coûts. On peut ainsi parler de gestion des coûts, ou de gouvernance des coûts.

Le principe de la gouvernance des coûts dans le cloud

La gouvernance est le pilier fondamental pour déployer une première infrastructure dans le cloud. En tant que structure du cloud, c’est elle qui permet d’obtenir un ensemble de règles, qui seront ensuite appliquées sur l’ensemble des tenants dans Azure. C’est aussi elle qui offre la possibilité d’organiser et de structurer ses abonnements de manière logique, pour gérer un budget par exemple. Notre expert Azure explique : « On peut aborder la gouvernance des coûts en la considérant comme une réponse aux questions que l’on se pose, qui se matérialise en règles permettant de piloter les coûts. »

Maîtriser les coûts sur les machines virtuelles

La gouvernance des coûts devient ainsi l’assurance de la maîtrise des consommations et donne le contrôle de la disponibilité des machines virtuelles. Grâce à elle, on autorise la provision des machines virtuelles seulement si la topologie correspond. Si celle-ci coûte trop cher, elle ne sera pas accessible aux développeurs. « Par exemple, une machine virtuelle destinée à accueillir un site web ne pourra pas être provisionnée pour autre chose. » complète l’expert.

Le respect du budget grâce à la gouvernance des coûts

La gouvernance permet de s’assurer que les seuils préalablement fixés ne sont pas dépassés. « On peut mettre en place des portefeuilles de budget dans Azure, qui seront associés à des services ou à des types d’utilisateurs. Grâce à ces portefeuilles, on est alerté très rapidement en cas de dépassement ou si l’on se rapproche trop du seuil que l’on s’est imposé. » développe l’expert.

En fait, maîtriser les coûts est possible car la gouvernance dans Azure permet de s’assurer que les bonnes personnes accèdent aux bonnes ressources, et qu’elles ne puissent pas provisionner des éléments pour lesquels elles n’ont pas d’autorisation.

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