Une VM (Virtual Machine ou Machine Virtuelle) est un système couramment utilisé dans les entreprises aujourd’hui. Notre expert Cloud Azure chez Empower nous en explique le principe.

Qu’est-ce que la Virtual Machine ?

La Virtual Machine n’est autre qu’un serveur imbriqué dans un ordinateur. En d’autres termes, il s’agit d’un ordinateur créé à l’intérieur d’un ordinateur. L’expert commente : « Il s’agit du pendant des serveurs utilisés on-premises, qui tournent sur le socle Azure ». Au sens large, cela permet de simuler l’existence d’une ou plusieurs machines informatiques en utilisant un ensemble de ressources (mémoire, processeur). Tout est centralisé, avec une puissance à toute épreuve.

La Machine Virtuelle peut être isolée, ou bien liée au reste du système informatique. Les logiciels installés pourront communiquer entre eux ou être totalement isolés du reste du Système d’Information. Notre expert développe : « Ces Machines Virtuelles peuvent être une transposition d’une infrastructure que vous auriez chez vous. Elles peuvent aussi être une nouvelle infrastructure qui nécessite d’utiliser des machines en mode IaaS, donc des Machines Virtuelles ».

Comment fonctionne la VM dans le cloud Azure ?

Le cloud Azure et la Virtual Machine vont pouvoir s’allier afin de jouer un rôle fondamental dans le fonctionnement quotidien. La Machine Virtuelle est provisionnée en quelques minutes, ce qui permet de la « consommer » comme on le ferait sur un ordinateur personnel.

Des fonctionnalités de virtualisation sont mises à disposition, notamment pour l’exécution d’applications ou l’extension du centre de données. Déployer une application sera l’enjeu de quelques minutes dorénavant, grâce à Azure. En effet, Azure bénéficie d’une plate-forme de Log Analytics et de gestion des métriques. « L’ensemble de ces informations seront ensuite digérées et analysées par Azure afin d’apporter une aide dans la définition de RCA (ou Root Cause Analysis) » approfondit notre expert.

Plus précisément, cela signifie que l’ensemble des informations de la VM (performances, accès) seront ingérées par Azure afin d’être analysées. L’expert souligne : « On ferait abstraction totalement de l’infrastructure “IaaS et Machine Virtuelle” pour transposer des services “PaaS” ou “SaaS”. On va commencer à les appeler des services “Serverless”. On ne s’appuie plus sur des socles de Machines Virtuelles, mais sur du service managé dans Azure ».

Comment Azure s’émancipe de la VM ?

Si notre expert explique que les services managés dans le cloud Azure ont le « vent en poupe », c’est parce qu’ils nécessitent très peu de maintenance. Ils permettent également aux opérationnels de se focaliser sur le développement informatique. « Les couches de maintenance ou les couches de backup, seront, elles, traitées par Microsoft, et vont pouvoir alléger le cycle de développement ainsi que tout le cursus de déploiement de cette application ».

Le potentiel des services managés s’étend autour de diverses technologies, telles que SQL server, SQL, ou encore Cosmos DB. « Elles vont permettent aux personnes qui traitent de la donnée et font de la BI de pouvoir directement consommer la fonction du service dans Azure, sans s’appuyer sur des machines et sans avoir à développer quoi que ce soit de manière parallèle » continue l’expert.

Certains services font gagner du temps aux développeurs, comme les API. Ce sont des fonctions que l’on peut consommer dans le cloud Azure. L’expert illustre leur utilité : « Les API cognitifs offrent un grand potentiel. A partir d’une simple photo, ces API sont capables de restituer des informations extrêmement précises – personne de 30 ans qui sourit par exemple. Cela est possible sans aucun développement spécifique, directement dans Azure. »

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