Beaucoup de métiers évoluent grâce aux nouvelles technologies. Il s’agit alors de s’adapter à de nouveaux enjeux. Il faut acquérir des compétences supplémentaires et trouver des réponses à des interrogations jusqu’alors inexplorées. Le métier de Directeur des Systèmes d’Information (DSI) est l’un des plus façonnés par la transformation numérique. En effet, avec l’arrivée d’un nouveau souffle technologique, ses missions changent considérablement et son rôle se transforme. Il est ainsi confronté à différents enjeux.

La fonction de DSI, la partie émergée de l’iceberg

L’arrivée du cloud a révolutionné notre façon d’appréhender les choses. Le cloud a apporté un nombre important de nouveaux usages en très peu de temps. Aujourd’hui, tout va beaucoup plus vite, les nouveautés sont légion, les usages se renouvellent constamment. Le confort et la simplicité qu’apporte le cloud sont plébiscités par la majorité. Les habitudes se modifient dans la vie privée et changent par ricochet les attentes professionnelles. Alors qu’avant, les collaborateurs bénéficiaient d’équipements et de logiciels plus modernes au bureau, la tendance s’inverse. Ainsi, les attentes des salariés deviennent bien plus fortes en matière de technologie car elle s’est démocratisée. Comme l’explique notre DSI, « de façon compréhensible, les gens veulent accéder aux mêmes fonctionnalités qu’ils utilisent à la maison ».

Cela peut entraîner un phénomène appelé Shadow IT. Cette expression désigne l’utilisation d’outils destinés exclusivement à un usage personnel (WhatsApp, Droxbox…) dans le cadre professionnel sans que la DSI soit informée. Le risque de cette pratique est d’affaiblir la protection des données de l’entreprise, les outils concernés n’étant pas suffisamment sécurisés. Afin d’éviter tout écueil et de ne pas être dépossédé de sa responsabilité, le DSI doit informer l’entreprise, former les collaborateurs aux bons usages et fournir des solutions adaptées qui, elles, garantissent une sécurité renforcée. Ce faisant, il renforce son rôle d’expert technique.

L’évolution actuelle mène également à l’introduction de nouveaux logiciels et applications. Le DSI doit apprendre à les maîtriser, avec son équipe, avant de former les autres collaborateurs. Le DSI Empower remarque que « le département informatique doit constamment monter en compétences, son rôle passe d’un service support à un service d’innovation ». En effet, le DSI et son équipe sont les acteurs principaux de l’innovation de l’entreprise. Puisqu’il est garant de la transformation numérique de son organisation, le DSI doit aussi avoir une vision précise du métier de ses collaborateurs. C’est comme cela qu’il pourra répondre à leurs attentes et les aider par l’implémentation de solutions adaptées.

Le métier de DSI, la partie immergée de l’iceberg

Ses missions tournées vers les autres acteurs de l’organisation s’ajoutent à des contraintes (souvent méconnues) de mise en œuvre. Elles sont liées aux coûts, aux ressources, au déploiement, à la sécurisation et à la supportabilité (ou maintenance). Celles-ci, souvent gérées par la gouvernance que le DSI met en place, sont également régies par l’arrivée des nouvelles technologies.

Par exemple, l’adoption du cloud modifie la façon de consommer, puisque l’entreprise passe d’un mode « investissement » à un mode « paiement à l’usage ». Cela demande encore une adaptation de la part du DSI. Il doit construire une stratégie de consommation inédite ainsi qu’une répartition différente du budget qui lui est alloué. Dans cette démarche, il doit inclure le coût de l’administration, du backup et les coûts cachés notamment.

Par ailleurs, les technologies actuelles ayant entraîné une évolution des lois (notamment en matière de protection des données avec le RGPD), le DSI doit faire appliquer les nouvelles réglementations et choisir des solutions qui s’y conforment.

D’autres contraintes apparaissent avec l’augmentation des cyberattaques due à la démocratisation des technologies. Le DSI a ainsi pour autre charge de protéger son organisation contre les menaces.

En résumé, le métier de DSI devient plus fréquemment agile et moins souvent statique. Il doit jongler entre l’acquisition de nouvelles compétences, la formation des équipes et la prévention des risques, le renforcement de la sécurité, l’allocation du budget et bien plus encore. Son rôle est de moins en moins lié à l’infrastructure et de plus en plus au pilotage de projets et à l’accompagnement aux nouveaux usages.

« C’est justement cette évolution qui rend le métier encore plus passionnant ! », nous confirme le DSI de Blue Soft Empower.

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