La stratégie « Ma Santé 2022 », établie par le gouvernement, prévoit plusieurs mesures clés, dont le plein déploiement de la télémédecine. En effet, grâce au numérique, les professionnels de santé peuvent se coordonner de manière plus efficace. Cela aide à apporter une meilleure qualité et pertinence des soins aux patients. Si la télémédecine devient un enjeu majeur pour les établissements de santé, il faut pouvoir la mettre en place de manière concrète.

Qu’entend-on par télémédecine ?

La loi définit la télémédecine comme « une forme de pratique médicale à distance utilisant les technologies de l’information et de la communication. Elle met en rapport, entre eux ou avec un patient, un ou plusieurs professionnels de santé, parmi lesquels figure nécessairement un professionnel médical et, le cas échéant, d’autres professionnels apportant leurs soins au patient. »

Cette forme de pratique médicale regroupe différents actes : Tout d’abord, la téléconsultation, qui permet à un professionnel de santé d’effectuer une consultation à distance avec un patient. Ensuite, la téléexpertise, un acte qui permet par exemple à un médecin de demander l’avis d’un spécialiste à distance sur la prise en charge d’un patient selon son dossier. La téléassistance, elle, permet à un professionnel médical d’assister à distance un confrère pour la réalisation d’un acte médical. Un autre acte est la télésurveillance, qui consiste, pour un soignant, à recevoir des données liées au suivi médical d’un patient, les interpréter et prendre des décisions pour sa prise en charge. Enfin, la réponse médicale, apportée dans le cadre d’une régulation médicale.

Favoriser les actes de télémédecine

La télémédecine offre de nombreux avantages, dans le cadre d’un suivi patient entre un médecin de ville et des spécialistes en cabinet, ou entre plusieurs établissements regroupés en GHT. Cependant, l’appropriation de la télémédecine par tous peut s’avérer complexe. En effet, les professionnels de santé ne sont pas sur un même pied d’égalité quant à l’adoption de nouveaux usages. Il est donc essentiel d’encadrer cette pratique, dans un premier temps grâce à des normes d’échange d’information, des protocoles d’utilisation et une communication adéquate.

Dans un second temps, il est nécessaire de considérer le socle technologique associé à cette pratique. Outre la sécurité des données à caractère personnel, les solutions numériques doivent être faciles à mettre en place et aisées à utiliser. Si cela n’est pas respecté, l’usage régulier des nouvelles pratiques médicales peut être freiné. Ainsi, le développement de la télémédecine est étroitement lié à la simplification technologique.

Développer la télémédecine grâce à des solutions numériques adaptées

Comment envisager la pratique de la télémédecine au quotidien ? Qu’elle soit sous forme de téléexpertise, de téléconsultation ou de téléassistance, elle doit s’appuyer sur des solutions technologiques qui la favorisent. Par exemple, dans le cadre d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP), il s’agit de trouver des outils de visio-conférence, de communication, d’échange et de partage de données (comme le dossier médical ou DMP). Parmi les solutions existantes, Microsoft Teams répond à l’ensemble de ces besoins et peut être un allié pour ces nouveaux usages.

Concrètement, cette plate-forme collaborative offre des fonctionnalités complémentaires : un agenda pour planifier une RCP, une messagerie instantanée pour discuter entre professionnels ou encore l’audio- et la visio-conférence pour échanger autour d’un dossier patient. Le partage documentaire est également inclus pour fournir à tous les acteurs les informations essentielles (compte-rendu de la réunion, DMP…). Microsoft Teams rassemble les utilisateurs autour d’une thématique, sans compromettre la sécurité des données. Il est donc aisé d’échanger sur un cas patient dans un « fil », dont l’accès n’est autorisé qu’aux personnes concernées.

En outre, il est possible d’inviter des personnes extérieures à une organisation dans l’application Teams. Le patient peut donc l’utiliser pour téléconsulter très facilement. Par ailleurs, il est très facile d’intégrer des applications métier web dans Teams. Cela facilite à la fois l’interopérabilité du SI et le travail du personnel médical. Sur un autre plan, son déploiement est léger et elle peut être utilisée sur tous types d’OS, ce qui répond à la simplification technologique. Enfin, Teams est une solution facile à prendre en main. En somme, le hub de Microsoft correspond parfaitement aux besoins des professionnels de santé pour pratiquer la télémédecine. Il obéit aussi aux exigences de sécurité grâce à la certification HDS de l’éditeur.

 

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